L'hôtel de ville de Bruxelles est un édifice de
style gothique et classique situé sur la Grand-Place de Bruxelles, au sud de
la place. Il fait face à la Maison du Roi.
Il constitue le seul vestige médiéval de la Grand-Place et est considéré comme
un chef-d'œuvre de l'architecture gothique
civile et plus particulièrement du gothique brabançon.
Het stadhuis van Brussel staat op de Grote Markt van Brussel. De bouwstijl
is een voorbeeld van flamboyante gotiek. Het stadhuis is
opgetrokken in kalkhoudende zandsteen uit de Dilbeekse steengroeven, enkele kilometers
verderop.
Het gebouw wordt boven op zijn 96 meter hoge toren bekroond met
een verguld standbeeld van de aartsengel Michaël die een draak velt.
Bruxelles (prononcé
[bʁy.sɛl ]1
Écouter, Brussel
[ˈbrʏ.səl ] Écouter en néerlandais, Brüssel en allemand) est la capitale de la Belgique2,
de la Communauté française de
Belgique3
et de la Communauté flamande.
Bruxelles-Capitale, selon sa dénomination dans la constitution
belge, est une des régions de Belgique. Elle est constituée de 19
communes peuplées, au total, en 2015, de 1 181 272 habitants sur 161 km2, soit une densité de
7 337 habitants par
km2. Cette région urbaine est dotée de son propre
gouvernement et de son propre parlement. En son centre, la commune
d´origine qui porte le nom de Ville de Bruxelles, dénomination
officielle et par tradition, qui est peuplée, au 1er
janvier 2015, de 177 849 habitants (90 262 hommes et 86 887 femmes) sur 32,61 km2, soit une densité de
5 453 habitants/km2. Elle est
entourée, dans un bâti unique, par les dix-huit autres communes
étroitement imbriquées entre elles de l´une des trois régions de Belgique, la région de
Bruxelles-Capitale. À l´extérieur des 19 communes de la région
urbaine, une zone d´influence compte, en sus de la population des
dix-neuf communes, environ 1 958 157
habitants[réf. nécessaire]
dans des limites qui ne sont pas formellement établies. Cette zone,
définie comme fournissant une forte proportion de travailleurs qui
migrent quotidiennement vers la capitale, s´étend en majorité au
nord, à l´est et à l´ouest sur la province du Brabant flamand et
comprend donc deux régions (Bruxelles-Capitale et la région
flamande) et englobe deux communautés, la (française et la
flamande). Au sud, une partie de la
province du Brabant wallon
est, de fait, englobée dans la zone d´influence bruxelloise avec
les communes de Waterloo et de Braine-l´Alleud qui fournissent un fort
contingent de travailleurs migrants à destination de Bruxelles.
Un projet gouvernemental de création d´une zone dont la
population et les limites doivent être définies avec précision a
été déposé en 2010 sous le nom de « Métropole de
Bruxelles ».
C´est à Bruxelles-Capitale que siègent la plupart des
institutions de l’Union européenne, ainsi que de nombreuses
organisations internationales, dont l’OTAN. Par
extension, on dit donc « Bruxelles » pour
désigner, en général et par métonymie, les institutions européennes (le
plus souvent, la Commission européenne). Par la présence
de celles-ci, Bruxelles est souvent dite « capitale de
l´Europe ». Ce statut, (partagé, et même parfois contesté
par Luxembourg et surtout Strasbourg qui, outre le siège du Parlement européen, accueille aussi celui
du Conseil de l´Europe) reste
cependant officieux, l´Union européenne n´ayant pas officiellement
de capitale.
Les deux langues officielles de la Région de Bruxelles-Capitale
sont le français et le néerlandais (avec forte majorité francophone,
environ 90%4)
cependant, les communes de l´agglomération de Bruxelles situées sur
le territoire de la Région flamande sont, elles, officiellement
néerlandophones, bien qu´il existe des
majorités ou de fortes minorités de personnes parlant le français
dans ces communes. C´est ce que l´on appelle les « communes à facilités ». Cette
dénomination signifie que la loi y accorde à la minorité
francophone un certain nombre de facilités administratives pour lui
permettre de communiquer en français avec l´administration. En
plus, vu la position centrale de Bruxelles et le nombre
d´institutions internationales qu´elle abrite, l´anglais
est de plus en plus utilisé comme langue véhiculaire.
En 1830, des dissensions d´ordre économique et politique entre
Belges et Hollandais traînaient depuis des années, entraînant des
rancœurs parmi les Belges, le roi des Pays-Bas ayant imposé
une majorité de fonctionnaires, officiers et ministres néerlandais
dans la direction du pays. De plus, en 1828, il impose aussi le
néerlandais, langue officielle des Pays-Bas, à l´ensemble du
royaume formé avec le sud, la Belgique. L´hostilité des Belges
dégénère alors en un soulèvement populaire qui éclate à Bruxelles
et s´étend dans le reste du pays. L´intervention de l´armée
hollandaise se heurte à la résistance d´une nouvelle armée de
volontaires et de déserteurs de l´armée des Pays-Bas. Des
barricades surgissent à Bruxelles au cours des « journées de
septembre » durant lesquelles se déroulent des combats
sanglants qui provoquent une retraite hollandaise tandis que
s´installent un gouvernement et un parlement qui édicte une
constitution alors même que l´ennemi est encore retranché dans
Anvers et bombarde la ville. En 1831, une tentative de retour
offensif de l´armée hollandaise se heurte à la nouvelle armée belge
à la bataille de Louvain qui
tourne à l´avantage des Hollandais, mais tourne court lorsque leurs
lignes de communication sont menacées par l´arrivée de volontaires
belges du Limbourg et aussi sous la menace d´une armée française
entrée en Belgique à l´intervention des puissances européennes
Angleterre, France, Prusse. Le roi de Hollande devra accepter la
reddition d´Anvers dans laquelle son armée s´est retranchée pour
éviter un affrontement direct avec les Français. Ensuite, une
période d´hostilités larvées va durer jusqu´au traité de paix de
1839. La Belgique indépendante garantie par les grandes puissances
(France, Angleterre, Prusse) est alors définitivement installée. Sa
capitale est Bruxelles.
Grâce à l´indépendance acquise en 1830, commence la révolution industrielle et
financière belge. Dès le 5 mai 1835, le premier chemin de fer
pour voyageurs construit hors de l´Angleterre reliait Bruxelles (Allée verte)
avec Malines.
Sous le régime politique de monarchie constitutionnelle, la
population belge augmente considérablement. En cinquante ans, celle
de Bruxelles passe au XIXe siècle d’environ
80 000 à plus de 625 000 personnes pour la ville et ses
environs, avec la multiplication de maisons et d’immeubles de
style éclectique d´abord, puis, en fin de siècle, art
nouveau puis Art
déco au XXe siècle. L´édifice imposant
de la Bourse de Bruxelles, achevé en
1873,
l´immense Palais de justice de
Bruxelles, achevé en 1881, des
églises comme l´Église royale Sainte-Marie
s’inscrivent dans le programme d’embellissement de la
ville, avec le voûtement de la Senne et la création
des boulevards du centre bordés d´immeubles à appartements de style
hausmannien.
Parallèlement au développement de l´économie
boursière dans le monde occidental, Bruxelles acquiert un
statut de place financière grâce aux dizaines de sociétés mises sur
orbite par la Société générale de
Belgique, qui a joué un rôle clé dans la forte croissance
économique des années 1830, juste après la Révolution belge.
Au XXe siècle, le secteur
tertiaire prend le relais par de grands chantiers urbains :
jonction ferroviaire entre les gares du Nord et du Midi, voies
rapides automobiles aux multiples tunnels, nouvelles installations
portuaires accessibles aux bateaux de mer de moyen tonnage (des
bateaux de mer de petit tonnage étaient déjà accueillis depuis le
XVIe siècle). Des quartiers de bureaux en style
moderniste apparaissent sous l´impulsion de la croissance
économique et les premiers immeubles tours se dressent. On
modernise l´aéroport qui devient Bruxelles-National situé en Flandre, à
quelques kilomètres de la limite nord-est de la ville. La compagnie
nationale belge Sabena fondée en 1923, aujourd´hui Brussels Airlines, s´y développe, reliant
la ville au monde entier concurremment aux principales compagnies
mondiales.
En 1958, l’exposition universelle
dote la ville d´un monument original devenu emblématique de
Bruxelles, l´Atomium, et elle accueille les institutions
européennes qui feront sa renommée dans le monde entier15.
C´est la cause d´une nouvelle explosion urbanistique dans la partie
est de la ville lors de la construction du quartier européen avec
le siège de la Commission européenne, le Berlaymont, suivi d´un des sites
du Parlement européen. Il en résulte des expropriations qui
provoquent des déplacements d´habitants. En même temps, dans le
quartier de la gare du nord proche du centre-ville apparaît un
quartier d´affaires avec les sept tours du World Trade
Center et plusieurs tours de bureaux autour d´un nouveau
boulevard au nom d´Albert II
qui relie le nouveau quartier au centre-ville. Par sa proximité
avec le centre historique, ce quartier est dans une situation
unique pour un quartier de tours vouées aux affaires et à
l´administration, alors que les quartiers similaires d´autres
villes sont érigés en périphérie (comme le quartier de la Défense,
à Paris), là où des terrains sous-urbanisés sont disponibles. À
Bruxelles, par contre, l´ensemble a nécessité de raser des hectares
de quartier populaire en pleine ville. Une vingtaine d´autres tours
poussent dans divers quartiers. Pour quatre d´entre elles, le long
des boulevards de petite ceinture qui entourent le centre-ville, et
pour trois autres à l´avenue Louise, on a veillé à une
communication avec des stations de métro ou de trams en site
protégé. En sus de ce développement bureaucratique, dans la commune
bruxelloise d´Evere, non loin de l´aéroport de Bruxelles National,
s´élève, en 1967, le siège international de l´OTAN,
reconstruit en 2012.
Cependant, malgré les expropriations dans quelques secteurs, la
population augmente et, au début du XXIe siècle, elle dépasse un
million cent mille habitants à l´intérieur des limites urbaines.
Pour répondre aux exigences d´une telle place forte financière et
bureaucratique, Bruxelles développe un réseau de chemin de fer
souterrain, le métro, parallèlement à un réseau de
tramways roulant en surface, en partie en site protégé, et
d´autobus. Cependant, la Société
nationale des chemins de fer belges (SNCB), modernise son
réseau intérieur bruxellois, avec ses dizaines de stations
urbaines, pour accueillir les prolongements des voies du RER,
réseau express régional interconnecté au réseau de métro intérieur
pour constituer, dans la perspective de 2020, un système propre à
accueillir les centaines de milliers de Bruxellois qui préfèrent le
transport public en plus des quelque cinq cents mille migrants
quotidiens qui viennent travailler à Bruxelles chaque matin et en
repartent chaque soir.
Le terme Bruxelles est le plus souvent utilisé pour
désigner la région, administrée par un gouvernement dénommé
« gouvernement de Bruxelles-Capitale ». La Région est
divisée en 19 communes18,
à l’instar de Londres divisée en districts, mais qui sont
soumises à l’autorité du gouvernement et du parlement de la
région. La commune centrale, qui conserve son nom séculaire de
« Ville de Bruxelles »
(communément appelée « Bruxelles-ville ») est un ensemble
composite comprenant le centre historique (le Pentagone) et une
série d’extensions urbaines, comme les anciennes communes de
Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren ainsi que le quartier maritime, la
très bourgeoise avenue Louise au sud, le Bois de la Cambre, ou encore le quartier Léopold, où se concentrent
notamment les institutions européennes. Les 18 autres communes,
représentant une centaine de quartiers distincts,
s’agglomèrent autour de cette commune centrale pour former
une région de 19 communes. En effet, toutes les communes ont un
statut d´égalité sous un gouvernement et un parlement bruxellois
qui ont été créés à l´occasion de la fédéralisation de la
Belgique.
Bruxelles, dont le statut de région inclut 19 communes, sous le
nom de Région de
Bruxelles-Capitale, compte 1 200 000 habitants en 2013 sur une
superficie de 162 kilomètres carrés19.
La région présente un schéma radio-concentrique composé de trois
zones :
- le cœur de ville appelé Pentagone, délimité par
une première ceinture de boulevards, la Petite ceinture,
équivalent des Grands boulevards parisiens ou du
City road londonien mais
aménagé au nord et à l’est en autoroutes urbaines ;
- une série de quartiers concentriques historiques denses
délimités par une seconde ceinture, la Grande ceinture,
faisant office de périphérique (équivalent des boulevards des Maréchaux à
Paris ou de la Circular road
à Londres) ;
- une banlieue au profil plus résidentiel, délimité par une
ceinture autoroutière, le Ring
(équivalent à la Francilienne à Paris ou la M25 à Londres).
Bruxelles et sa périphérie, en tenant compte de
la zone d’emplois (zone RER) compte de
l’ordre de 2,7 millions
d’habitants et s’étend sur une grande partie des deux
provinces de Brabant (Brabant flamand et Brabant wallon).
Bruxelles fait également partie d’une large conurbation qui s’étend en triangle entre
Bruxelles, Anvers et Gand et qui rassemble environ 4,4 millions d’habitants.
Bruxelles est membre de l’Organisation
des villes du patrimoine mondial et fait partie des Villes mondiales.
Enfin, Bruxelles partage avec Washington le titre
de ville comptant le plus de journalistes accrédités.
Autour de la région de Bruxelles-Capitale composée de dix-neuf
communes et possédant ses propres gouvernement et parlement, se
développe une agglomération destinée, dans les plans politiques, à
former une métropole étendue dans les régions voisines et gérée
conjointement par celles-ci et Bruxelles-Capitale dans les domaines
de l´urbanisme, de la circulation (métro, tram-bus, trains,
voirie), et de la sécurité (police, pompiers).
À l´intérieur des limites de la région se trouvent:
- La commune d´origine appelée Ville de Bruxelles, qui comprend les
anciennes communes de Laeken,
Haren et Neder-Over-Heembeek fusionnées avec la
ville au début du XXe siècle. Cette commune centrale
ne présente aucune différence de statut par rapport aux 18 autres
communes de Bruxelles-Capitale qui l´entourent. La tradition de
l´appeler Bruxelles-ville ne lui confère aucun privilège : ce
titre remonte à une époque où les autres communes étaient encore
rurales et ne pouvaient donc porter le titre de ville. Mais, en
Belgique, le titre de ville, qui remonte à des époques anciennes,
est devenu simplement honorifique. Tandis que, depuis la croissance
des XIXe et XXe siècles, l´ensemble des
communes formant l´arrondissement de Bruxelles-Capitale forme une
ville unique sous le nom officiel de Bruxelles-Capitale.
Outre la commune centrale, les autres communes de la région
sont : Anderlecht, Auderghem, Berchem-Sainte-Agathe, Etterbeek, Evere,
Forest, Ganshoren, Ixelles, Jette,
Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Uccle,
Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert.
- À l´extérieur de la région, dans la périphérie bruxelloise
immédiatement proche se trouvent des communes en symbiose étroite
avec Bruxelles dont six communes dites "à facilités", parce
qu´elles jouissent d´un statut spécial sur le plan linguistique
offrant à leurs habitants francophones, dans leurs rapports avec
l´administration, des facilités de communication en langue
française.
- La périphérie plus éloignée, dont les habitants vivent et
travaillent sous l´emprise du pôle bruxellois, fait l´objet d´un
projet de création d´une zone administrative métropolitaine
destinée à harmoniser la gestion de l´ensemble. Cette zone s´étend
sur les deux provinces limitrophes du Brabant flamand, au nord, et du
Brabant wallon, au sud, soit
approximativement 2 000 km2 et 1 450 000 habitants en plus des
1 200 000 habitants de
Bruxelles proprement dite. Cette zone fait partie d´une région
encore plus vaste, définie, dans la géographie européenne, comme un
ensemble dont les pointes sont Bruxelles, Anvers et
Gand.
S´y croisent les voies de chemin de fer, notamment les T.G.V., et
les autoroutes qui relient le sud de l´Europe avec le nord et le
nord-est du continent. Elle est située à égale distance des
conurbations du
Randstad néerlandais et du Grand Paris, au centre de la banane bleue.
L´influence économique de la zone métropolitaine de Bruxelles
comprend le port de mer d´Anvers, le quatrième du monde relié au
port maritime de Bruxelles, le port de mer de Gand et, à la lisière
sud de la zone, l´aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud complétant
l´aéroport de Bruxelles National. La zone comprend un dense réseau
routier et autoroutier d´accès gratuit, ainsi qu´un réseau
ferroviaire urbain, régional et international. Ces équipements ont
favorisé, de longue date, le développement d´industries automobile,
électro mécanique et chimique. En outre, la présence, dans le
centre urbain bruxellois, d´une importante activité politique et
administrative belge, européenne et multinationale achève de faire
que Bruxelles est considérée comme une ville mondiale par le Groupe d´Étude sur
la Globalisation et les Villes Mondiales de l´université de
Loughborough (Grande-Bretagne), au même titre que Madrid,
Milan, Moscou, Toronto, Bombay,
Buenos Aires et Kuala-Lumpur.
Brussel (Frans:
Bruxelles) is de hoofdstad van het Koninkrijk België en tevens de hoofdplaats van zowel
de Vlaamse als de Franse Gemeenschap.
De gemeente Brussel telt 179.349 inwoners
(waarvan 76.000 in deelgemeente Brussel en ca. 51.000 in de
Vijfhoek) en is naar inwoneraantal de op vier na grootste gemeente
in België. Het is één van de 19 gemeenten van het Brussels Hoofdstedelijk
Gewest, dat 1.185.797 inwoners telt (juni 2015). Vaak wordt het
Brussels Hoofdstedelijk Gewest als de stad Brussel beschouwd en
niet enkel de gemeente Brussel. Dit maakt Brussel met grote
voorsprong officieus de grootste stad van
België. Het nog grotere stedelijk gebied van Brussel
(agglomeratie) telt ruim 2 miljoen inwoners.
De plaatsnaam Brussel komt van ´Bruocsella´, wat evolueerde tot
Broekzele, wat betekent "nederzetting (zele) bij het
moeras (broek)"[bron?]. De
stad is het bestuurlijk centrum van de Europese Unie en wordt daarom als de hoofdstad van Europa beschouwd.
Daarnaast huisvest de stad ook het hoofdkwartier van de NAVO en het
secretariaat van de Benelux. Gezien de grote aanwezigheid van
internationale organisaties en de invloed van de stad op politiek,
economisch, sociaal en cultureel vlak wordt Brussel in het
GAWC-onderzoek uit
1999 beschouwd als een bèta-wereldstad.
Brussel ontstond rond een burcht op een eiland in de Zenne. De
tweede vijfhoekige stadsomwalling, die in de 14de eeuw werd
gebouwd, omvatte zeven heuvels: de Koudenberg, de St.-Michielsberg, de Warmoesberg,
de Kunstberg, de St.-Pietersberg, de Zavel en de Kruidtuin.
De stad werd achtereenvolgens de hoofdstad van het hertogdom Brabant, de Zeventien Provinciën, de Zuidelijke Nederlanden, het Verenigd Koninkrijk der
Nederlanden (tezamen met Amsterdam), België, de Vlaamse Gemeenschap, de Franse Gemeenschap en het Brussels Hoofdstedelijk
Gewest en is het bestuurlijk centrum van de
Europese Unie.
In 1853 werd de Leopoldswijk aangehecht, in 1864 volgden het
Ter Kamerenbos en de erheen lopende Louizalaan en in 1921 kende de gemeente
zijn grootste uitbreiding met de aanhechting van Haren, Laken en Neder-Over-Heembeek.
De geschiedenis van Brussel loopt vanaf het ontstaan van
de stad rond een nederzetting op een eiland in de Zenne, over
de explosieve groei over aanliggende gemeenten na het
ontstaan van België, de overwelving van de Zenne, en een
intensieve verfransing, tot de
metropool van meer dan een miljoen inwoners die de stad vandaag is.
Brussel was achtereenvolgens de hoofdstad van het hertogdom Brabant, de Zeventien Provinciën, de Zuidelijke Nederlanden, het Verenigd Koninkrijk der
Nederlanden, België, de Vlaamse en Franse Gemeenschap en
is het administratief centrum van de
Europese Unie.
Bruxelles est une ville étendue, 162 kilomètres carrés. L’espace
disponible par habitant y dépasse la moyenne des autres capitales
européennes. Une part importante du bâti, y compris dans les
quartiers centraux, est composée de maisons anciennes de
trois étages en moyenne, dotées,
parfois d´un rez-de-chaussée surélevé au-dessus de cuisines caves
habitables donnant, vers la rue, par des fenêtres en soupirail. Ce
type d´immeuble, dit « unifamilial », est aujourd´hui
souvent divisé, aux étages, en appartements distincts voués à la
location. La largeur en est, le plus souvent, de sept mètres, mais
la profondeur peut aller jusqu´à 15 mètres prolongés par des jardins étroits
entre de hauts murs. Cet habitat forme des îlots fermés selon une
configuration fréquente, depuis le XVIe siècle, dans toutes les villes
belges et dans le nord-ouest de la France. Dans certains quartiers
il existe aussi de nombreux hôtels de maître parfois encore habités
par de « grandes
familles », mais aussi souvent convertis en habitat
multiple ou en sièges sociaux. La capitale compte également de
nombreux édifices publics multi séculaires tels que la cathédrale Saint-Michel
et Gudule en style gothique brabançon, les églises gothiques
Notre-Dame du
Sablon et Notre-Dame-de-la-Chapelle et des églises en style
baroque, classique et néo byzantin comme Sainte-Marie et l´énorme
basilique du
Sacré-Cœur. Le cyclopéen Palais de Justice est considéré
par les spécialistes du monde entier comme référence de
l´architecture éclectique (encore qu´il se limite à mêler les
styles gréco-romains antiques de plusieurs époques). À la fin du
XIXe siècle et au début
du XXe sont apparus des
habitations particulières en style art nouveau aux formes inspirées
du règne végétal dont il subsiste un certain nombre. Plus tard,
l´évolution internationale s´est traduite dans des édifices publics
en art décoratif, dit aussi art
nouveau, comme le Palais des Beaux-Arts de
Bruxelles ancêtre, dès sa conception polyvalente (musique,
théâtre, expositions) des maisons de la culture. Le style
néo-classique du XVIIIe siècle est représenté par le
quartier des Palais (Palais royal, Palais de la Nation,
place Royale). S´y ajoutent des édifices d´inspiration
néo-classique du XXe siècle, comme le Palais
des Congrès nommé Square Bruxelles Meeting Center et
la Bibliothèque royale.
Avec l´européanisation et la spéculation immobilière sont apparues
les tours de bureaux modernes (tour du Midi, tour
Madou, tour
Dexia entre autres, mais aussi les tours Belgacom, la tour des Finances, le World Trade Center,
etc.), soit une trentaine de tours dont la majorité est concentrée
dans le principal quartier d’affaires de la ville : le
Quartier Nord avec ses tours
dressées devant la gare du Nord (et surnommé le petit
Manhattan). Celui-ci offre cette caractéristique d´avoir été
installé - au prix de la démolition de quartiers anciens - au
cœur de la ville, à côté du centre historique, au contraire
des quartiers identiques d´autres villes installés hors ville sur
une dalle en surhaussement, comme le quartier de la Défense à
Paris.
Dans le quartier européen se dresse le Berlaymont, siège de la
commission européenne et le siège du Conseil des Ministres
européens dans un bâtiment de forme ovoïde enfermée dans un cube
translucide, ainsi que le site bruxellois du Parlement européen.
L´ensemble des sièges européens sont reliés au réseau de métro et
de chemin de fer par des stations et des gares souterraines
assurant la communication avec l´aéroport et le réseau belge et
international de chemin de fer. En surface et en tunnel, un réseau
de voiries permet la liaison avec le centre de la ville et avec les
boulevards de la deuxième ceinture, le grand périphérique appelé le
Ring et l´aéroport.
En général, c´est surtout dans le quartier nord et dans le
quartier européen que des immeubles d´habitation et d´anciens siège
administratifs de sociétés ont été remplacés par des constructions
de style moderniste international. Mais cette expansion a entraîné
un phénomène similaire, quoique moins concentré, dans d´autres
quartiers avec l´essaimage de tours.
L´inflation bureaucratique immobilière a cependant épargné les
nombreux parcs et squares qui parsèment la ville. Le bois de la Cambre du XIXe siècle prolonge la forêt de Soignes dont les 5 000
hectares s´étendent en partie dans, la, ville et abritent une faune
protégée de cerfs, renards, écureuils, lapins, belettes,
chauve-souris, une population d´oiseaux des plus variées et, depuis
la fin du XXe siècle,
des sangliers ont refait leur apparition20.
La proportion d’espaces verts publics est donc importante à
Bruxelles, bien qu’inégalement répartie, et la forêt de
Soignes y tient une place notoire. De plus, les jardins privés en
intérieur d’îlot sont nombreux. Invisibles depuis la rue, ils
jouent un rôle important dans l´assainissement de l´air.
La ville présente donc de nombreux centres d´intérêt
architecturaux, dont, notamment, le bas de la ville, historiquement
le plus populaire mais en voie de gentrification, et le haut de la
ville, plus bourgeois. L´un et l´autre présentent de nombreux
sujets d´intérêt. En particulier, quant au style Art nouveau, dont
Bruxelles fut et reste l’une des capitales, qui offre aux
amateurs du genre un sujet de visite grâce aux œuvres de
nombreux architectes : Victor Horta, Paul Hankar et Henry Van de Velde (les plus célèbres),
Paul Saintenoy, Paul Cauchie, Gustave Strauven, Ernest Blerot, Josef Hoffmann (Palais Stoclet), Léon Delune, Paul Hamesse et bien d’autres.
Après la Première Guerre mondiale, les
destructions ainsi que la forte croissance démographique due à
l’afflux de nouveaux habitants venus des autres régions du
pays provoquent une crise du logement et une extension rapide des
surfaces construites. C’est le début des constructions de
logements sociaux et de cités-jardins en périphérie de
l’agglomération d’alors. (voir : Cité-jardin à
Bruxelles).
Influence de l´évolution sociale sur
l´urbanisme
Bruxelles a connu, depuis l’après-guerre jusqu’aux
années 1990, une désaffection du centre-ville engendré par le
départ des habitants vers la zone périphérique interne de la région
et, même, vers l´extérieur de celle-ci. Cette périurbanisation
semblable à celle des villes anglo-américaines se révèle contraire
aux mouvements de population des autres grandes villes européennes.
En effet, à Bruxelles, les classes moyennes et "supérieures" ont eu
tendance à quitter les communes centrales pour s´installer dans la
couronne de communes entourant le cen