Armentières, cité de la toile ou l'histoire de l'industie textile
Le premier métier mécanique fut installé vers 1850 par Hubert Dansette-Leblon (1803-1873).
L'usine se trouvait rue des Chauffours. En 1860 ...
VOIR HISTORIQUE CI APRES A LA FIN DU § DESCRIPTION
DESCRIPTION
ANNEE 1848
FORLAT A4
LETTRE AVEC ENTETE EN RELIEF
ET DESSIN MODELE DE PIECE AVEC INSCRIPTION MANUSCRITE
PAS DE TEXTE
CACHETS POSTAUX ARMENTIERES ET MONTBELIARD
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
SOURCES
https://famille.dansette.net/index.php/genealogie/de-1700-a-maintenant/16-hubert-joseph-dansette/
EXTRAIT
Jean Lambert-Dansette précise que Charles Leblon donne aussi à sa fille, en nom propre, ses bâtiments industriels, filature et tissage. Il précise une autre clause capitale : l’époux survivant sera seul héritier de l’autre. C’est ainsi qu’à la mort d’Elise, l’affaire LEBLON reviendra à son époux Hubert Dansette…et on peut comprendre les différentes dénominations successives de l’affaire : à l’origine « LEBLON » (sous gestion uninominale unitaire), en suite « LEBLON-DANSETTE » (association de Charles Leblon-Dansette avec Hubert Dansette-Leblon) et enfin « DANSETTE-LEBLON ET FILS » (association d’Hubert Dansette-Leb10n avec son fils, Henri Dansette-Cary).
J.Lambert-Dansette explique que « l’entreprise familiale ne peut être démembrée par le régime successoral, car la fiction de la société (régime sous lequel elle vit le plus souvent) fait que l’actif matériel qu’elle représente, ne relève guère, pratiquement, de la masse partageable, les bâtiments appartiennent à Elise, l’affaire lui appartient donc ».
Hubert Dansette gère donc l’entrerise de sa femme mais la clause de dévolution dans leur contrat fera qu’il en a hérité à son décès. Les trois frères d’Elise (les trois fils de Charles Leblon) ne sont pas entrés dans l’affaire de leur père, deux ont quitté Armentières et créé des affaires indépendantes, le troisième est décédé assez jeune, mais majeur puisque sa sœur et ses frères en ont hérité
Hubert Dansette fait de brillantes études à la Faculté de Médecine de Paris, il se spécialise en chirurgie, il est nommé « Chirurgien Major de la Garde Nationale » et il est reçu « Docteur de l’Université de Paris » en février 1830. Cette même année est publié le livre qu’il écrit : « Propositions de médecine, de chirurgie, et sur l’art des accouchemens, etc »[Collection des thèses soutenues à la Faculté de Médecine de Paris. an 1830. tom. 1.].
Puis il revient à Armentières où il exerce la médecine, mais en consacrant la plus grande partie de son temps à donner des cours à la Faculté de Médecine de Lille (Voir J. Lambert-Dansette).
En 1837, Charles Leblon a 67 ans, il est très malade, il insiste pour que son gendre, Hubert Dansette entre dans ses affaires. Ils s’associent et créent, en octobre la Société LEBLON-DANSETTE, Filature et Tissage de coton. Charles Leblon meurt le 8 novembre. Hubert Dansette professe encore un peu la médecine puis se consacrera, alors, pleinement pendant plus de 30 ans à ses affaires et à la politique.
Il est reconnu qu’Hubert Dansette géra magnifiquement la filature et le tissage. Dans les A.M.A. Son nom figure régulièrement sur les listes de demandes de « passeports à l’intérieur » de 1829 à 1852, pour faire des voyages d’affaires.
VOIR AUSS
Armentières, cité de la toile ou l'histoire de l'industie textile (2)
La Voix du Nord
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7 sept. 2012 — Le premier métier mécanique fut installé vers 1850 par Hubert Dansette-Leblon (1803-1873). L'usine se trouvait rue des Chauffours. En 1860 ...