ANNEE 1814
FORMAT IN QUARTO
FEUILLE DOULE
A ETE PLIEE
LETTRE ENVELOPPE
PAGE 1 IMPRIME + TEXTE MANUSCRIT+SIGNATURE
PAGES 2 ET 3 PAS DE TEXTE
PAHE 4 DESTINATAIRE BELLE MARQUE POSTALE PRECURSEUR 42 NANTES
DOCUMENT EN TRES BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
BELLE CORRESPONDANCE ADMINISTRATIVE
SIGNE SAGET
VOIR HISTORIQUE DE CE NOM EN FIN DE DESCRIPTION
ADMINISTRATION DES DROITS REUNIS
DEPARTEMENT DE LA LOIRE INFERIEURE
SOUMISSION / GARANTIE /
ADRESSEE A MONSIEUR BRULARD
VOIR CE NOM DANS L HISTORIQUE
REGISSEUR DE LA MANUFACTURE DES TABACS DE MORLAIX
VOIR HSTORIQUE SUR CETTE MANUFACTURE
DOCUMENT INTERESSANT
DOCUMENT EN TRES BONNE CONDITION
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1/ SUR SAGET
2/ SUR BRULARD
3/ SUR LA MANUFACTURE DE TABAC DE MORLAIX
HISTORIQUE
1. SAGET
SOURCES
WIKIPEDIA
extrait
Louis-Marie Saget, né le 12 décembre 1744 à Paris1, mort le 27 mars 1816 à Romorantin (Loir-et-Cher), est un industriel et un homme politique français, maire de Nantes de 1798 à 1800, député de la Loire-Inférieure de 1800 à 1805.
Carrière ultérieure[modifier | modifier le code]
Il accède au Corps législatif le 26 octobre 1800 (4 brumaire an IX), élu par le Sénat en remplacement du représentant Dalphonse ; et y est vice-président17.
Ce mandat s'achève le 1er juillet 1805.
En germinal an XII (mars-avril 1804), il obtient un poste dans l’administration fiscale de la Loire-Inférieure (directeur des droits réunis). Il le conserve jusqu’à sa retraite le 24 décembre 1815, puis se retire à Romorantin où vit un de ses fils.
2. BRULARD
SOURCES
GOOGLE
Almanach royal et national du commerce 1831
https://books.google.fr/books?id=Lj5NAAAAMAAJ
1831 - Almanacs, French
M. Tournicr if. , | M. Laperriére Régisseurs de la Manufacture royale des Tabacs. Messieurs Desmarets jfc Paris. Koib Lille. Brulard Morlaix. Colomb Bordeaux.
Almanach national - Page 182 - Résultats Google Recherche de Livres
https://books.google.fr/books?id=YyMwAAAAYAAJ
1831 - Almanacs, French
Régisseurs de la Manufacture royale des Tabacs. Messieurs, Dcsmarets •£ Paris. Koîb Lille. Brulard Morlaix. Colomb Bordeaux. Couiin-Lavarenne. .... l'onneins.
3. MANUFACTURE DES TABACS DE MORLAIX
SOURCES
https://www.infobretagne.com/morlaix-manufacture-tabacs.htm
SUPERBE DOCUMENTATION / VOIR AUSSI SUR WIKIPEDIA
EXTRAIT
La Manufacture des tabacs de Morlaix doit être une des plus anciennes de France. Elle existait déjà, en 1689, car nous avons vu, dans les registres de l'hospice, que les enfants de cet établissement travaillaient et faisaient des chevilles pour la manufacture.
En 1667, l'Etat s'étant réservé le monopole de la fabrication du tabac, l'afferma au Sr. Jean Breton. En 1718, ce monopole fit retour à la ferme générale ; c'est alors qu'on dut établir une manufacture dans notre ville de Morlaix. De 1723 à 1747, la compagnie des Indes posséda les tabacs. Cette industrie ayant pris de l'extension, puisque le revenu de 500.000 livres était monté à 4.200.000 livres, la compagnie fut obligée de construire un nouveau bâtiment, qui s'éleva sur le quai de Léon au lieu appelé le Clos-Marant. Pendant les travaux, l'établissement fut transféré provisoirement au manoir de Penan-Ru et les ouvriers se groupant au pied du versant nord de la colline, formèrent le village de Troudoustein. La nouvelle manufacture royale fut terminée, en 1736.
Les bâtiments, qui ont été presque entièrement reconstruits, en 1868-1871, sont immenses, les cours spacieuses, les ateliers vastes et bien aérés, mais le tout est sans caractère architectural et on doit regretter qu'un architecte instruit en même temps qu'homme de goût n'ait pas été chargé de ce travail.
La compagnie des Indes, après avoir fait concevoir de magnifiques espérances, mourut misérablement, et, en 1747 les tabacs entrèrent dans le mécanisme des droits réunis. Ils y restèrent jusqu'au décret de l'Assemblée nationale, en date du 20 mars 1791, qui supprimait le monopole, reconnaissait à tous les Français le droit de cultiver, de fabriquer et de vendre du tabac : à ce moment le revenu de cet impôt s'élevait à trente-deux millions. La manufacture fut fermée et un grand nombre d'ouvriers se trouvèrent sans travail. Ils adressèrent une pétition à l'Assemblée nationale pour demander la création d'une autre manufacture ; leur demande fut rejetée. On ouvrit des ateliers, ce ne fut qu'un palliatif. La misère augmentait et une émeute qui éclata, le 6 mai, fut réprimée par la troupe et la garde nationale. Comme au manque de travail vint s'ajouter la rareté des grains, surtout en l'an III, la classe ouvrière eut beaucoup à souffrir. La municipalité fut alors admirable de dévouement et ne recula devant aucun sacrifice afin de pouvoir faire, tous les jours, une distribution de pain aux malheureux et aux ouvriers sans travail. Elle établit un grenier public et envoya des émissaires de tous côtés pour acheter des grains.
La fabrication du tabac étant libre, il y eut alors un certain nombre d'industriels qui se mirent fabricants de tabac, entre autres le citoyen Gabriel Bourdoulous, la Personne, Le Clerc, Raoul, Colin, Delorme, Jouan, Kerbriant, Cadet, Dubois, Lepage, Villebois. Comme les ouvriers connaissaient les procédés de fabrication employés autrefois par la manufacture de l'Etat, les produits de Morlaix acquirent bientôt une grande renommée et furent recherchés dans toute la France et même à l'étranger.
La République s'aperçut bientôt du vide produit dans sa caisse par la suppression du monopole. Elle voulut le combler et frappa les tabacs de divers impôts qui donnaient cinq millions en l'an X, neuf en l'an XII et seize millions en l'an XIV. Cela ne suffisait pas. Une anecdote caractéristique amena, dit-on, le retour du monopole. Au commencement de l'hiver de 1810, à un bal donné aux Tuileries, Napoléon ayant aperçu une femme couverte de diamants, demanda quelle était la personne qui était assez riche pour porter une telle profusion de pierreries. On lui répondit que c'était Mme R., dont le mari était fabricant de tabacs. Ce renseignement ne fut pas perdu pour l'empereur, et le 29 décembre de la même année, un décret, complété par un autre du 11 janvier 1811, rétablissait le monopole et créait la Régie. L'Etat se réservait exclusivement le droit de fabriquer et de vendre le tabac de toute espèce. Vers 1879, seize départements ont le droit de cultiver le tabac, et il est préparé dans dix-huit manufactures : nous ne nous occuperons que de celle de Morlaix.