La chapelle royale Saint-Louis de Dreux est
la nécropole de la famille d'Orléans. Elle est située dans
l'enceinte du château de Dreux.
La chapelle royale fait l’objet d’un classement au
titre des
monuments historiques
depuis le
12 décembre 1977
À l'origine, Louis Jean Marie de Bourbon, duc
de Penthièvre, contraint de laisser Rambouillet à Louis XVI, son cousin, qui lui a cédé le
comté de Dreux en 1775, fait transférer de
l'église de Rambouillet le 25 novembre 1783 les neuf
cercueils renfermant les corps de ses parents, le comte Louis Alexandre de Bourbon et de
son épouse Marie Victoire de Noailles, le
comte et la comtesse de Toulouse, de sa femme Marie-Félicité d'Este,
princesse de Modène, de leur fils le prince de
Lamballe, et de leurs cinq autres enfants morts en bas âge. Il
choisit comme sépulture pour sa famille la collégiale Saint-Étienne
du château de Dreux2.
Dans la nuit du 6 au 7 mars 1793 le corps du duc, mort à Bizy le
4 mars, est transporté et inhumé clandestinement à Dreux entre le
comte de Toulouse et sa femme. Le
21 novembre 1793, afin de
récupérer les plombs des sépultures, le caveau est violé, les corps
en sont extraits et "jetés dans une fosse profonde de six pieds"
dans le cimetière des chanoines, dont l'emplacement sera plus tard
reconnu par Lefebvre et Cholet, anciens serviteurs des
Bourbon-Penthièvre.
En septembre 1797, quatre ans après avoir été incarcérée à la
prison du Luxembourg, Louise Marie Adélaïde de
Bourbon, duchesse d'Orléans, fille unique du duc, est expulsée
de France ; le château et la collégiale, biens séquestrés
depuis la mort de son père, sont confisqués au profit de la Nation
et vendus le 2 avril 1798 à un
marchand de bois chartrain qui démolit le toit de l'église pour en
récupérer les matériaux et revend en 1801 le domaine à François
Belois, maçon à Dreux, qui y demeura jusqu'en 1816.
Le 14 février 1816, la
duchesse lui rachète le terrain, fait construire une chapelle par
Charles-Philippe Cramail, architecte
parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le
chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune et la
première pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux
proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de
Coulombs, près de Nogent-le-Roi, et des ruines du château de la
Ferté-Vidame.
À partir du printemps 1839, cette chapelle de style néo-gothique
fut agrandie par son fils, le roi Louis-Philippe, qui en fit la nécropole de
sa famille et de ses descendants, d'où le surnom "Saint-Denis des
Orléans", en référence à la nécropole des Bourbon. Victor Hugo a narré la translation des restes des
ancêtres de la famille le 23
avril 1844, à laquelle le roi lui-même contribua.
La chapelle primitive de 1816 fut alors complétée par des ajouts
de style néo-gothique et de 1843 à 1845 ses nombreuses fenêtres
furent garnies de somptueux vitraux exécutés à la manufacture de Sèvres,
selon la technique de fabrication des verres teints dans la masse.
Les douze grandes fenêtres ogivales du transept sont ornées de
vitraux représentant des saints sur fond "bleu de Sèvres", dont les
cartons ont été dessinés par Ingres, qui reproduisit à
cette occasion quatre des vitraux qu'il exécuta pour la chapelle
funéraire de Neuilly en mémoire du prince Ferdinand, fils
aîné de Louis-Philippe, mort dans un accident en 1842. Viollet-le-Duc a dessiné les pinacles
gothiques encadrant chacun des douze personnages. Cinq autres
vitraux illustrant la vie de Saint-Louis ornent la chapelle de la Vierge ;
trois ont disparu. Les dessins sont d'Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Georges Rouget, Claudius Jacquand, Horace Vernet, Charles-Marie Bouton et Wattier.
Une vingtaine de tombeaux, regroupés autour de la sépulture
royale, sont surmontés de gisants, œuvres des meilleurs
sculpteurs de leur temps.
La flèche de la chapelle de la Vierge qui abritait une cloche
fut détruite par la foudre en juillet 1875, et jamais reconstruite.
Le 15 août 1944, des obus allemands endommagèrent le
déambulatoire, détruisirent trois des huit verrières sur la vie de
Saint-Louis placées en 1843, ainsi que des sculptures et
gisants.
Léguée avec le château de Dreux par Henri d'Orléans
(1908-1999), « comte de Paris », la chapelle
appartient désormais à la Fondation Saint-Louis.
Louis Charles Philippe Raphaël
d’Orléans, né le 25 octobre 1814 à
Paris et mort le 26
juin 1896 à Versailles, est un prince français,
fils puîné du roi des Français Louis-Philippe Ier,
seizième duc de
Nemours, Lieutenant-général de l’armée
royale sous la Restauration et
membre de la Chambre des pairs.
Il est membre de la maison capétienne
d’Orléans.
Le prince Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans est né le
25 octobre 1814 au
Palais-Royal à Paris1.
Il est le second fils et le quatrième enfant du roi des Français
Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de
son épouse Marie-Amélie de Bourbon
(1782-1866), princesse des Deux-Siciles. Il est titré Duc de Nemours et prénommé Louis par le roi Louis XVIII.
Louis d'Orléans est baptisé le 26 octobre 1814,
lendemain de sa naissance, à midi, en la chapelle du roi au
Palais des Tuileries à Paris par
Alexandre-Angélique de
Talleyrand-Périgord, grand aumônier de
France, assisté de Claude Marduel, curé de l'église Saint-Roch, paroisse
du nouveau-né, et du père Valoyer, curé de l'église royale de
Saint-Germain-l'Auxerrois, qui rédige l'acte dans le registre paroissial de l'église Saint-Roch : le
parrain est le roi Louis XVIII et la marraine est Marie-Thérèse-Charlotte
de France, duchesse d'Angoulême, appelée aussi Madame Royale,
fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette
A greeting card is an illustrated piece of card
or high quality paper featuring an expression of friendship or
other sentiment. Although greeting cards are usually given on
special occasions such as birthdays, Christmas or other holidays, they are also sent to convey thanks or
express other feelings. Greeting cards, usually packaged with an
envelope, come in a variety of styles. There are
both mass-produced as well as handmade versions that are
distributed by hundreds of companies large and small. While
typically inexpensive, more elaborate cards with die-cuts or
glued-on decorations may be more expensive.
Hallmark Cards and American Greetings are the two largest
producers of greeting cards in the world today.
In Western countries and increasingly in other societies, many
people traditionally mail seasonally themed cards to their friends
and relatives in December. Many service businesses also send cards
to their customers in this season, usually with a universally
acceptable non-religious message such as "happy holidays" or
"season´s greetings".
The Greeting Card Association is an
international trade organization representing the interests of
greeting card and stationery manufacturers. John Beeder, former
president of the Greeting Card Association, says greeting cards are
effective tools to communicate important feelings to people you
care about: "Anyone feels great when they receive an unexpected
card in the mail. For me, there’s nothing like a greeting
card to send a special message. I’m proud to be a part of an
industry that not only keeps people connected, but uses both
imagery and the power of words to help us express our
emotions.”
Een wenskaart is een kartonnen poststuk ter
schriftelijke kennisgeving van een wens aan
iemands adres. De kaart kan worden opgestuurd of persoonlijk worden
overhandigd.
Een wenskaart kan om uiteenlopende redenen worden gestuurd of
gegeven, zoals met kerst, maar ook met een verjaardag, om iemand te
bedanken, om iemand beterschap te wensen, als je gaat trouwen of
als je iemand wilt feliciteren met de geboorte van zijn zoon of
dochter. Nederlanders sturen met kerst de meeste wenskaarten,
wereldwijd is 14 februari (Valentijnsdag) de populairste aanleiding
voor het sturen van een wenskaart.
Un anniversaire est la date dans l´année à
laquelle un événement est survenu,
habituellement une naissance.
Il est fréquent, dans de nombreuses cultures, de célébrer
l´anniversaire de la naissance de ses proches (parents, amis) en
organisant une fête et en offrant des cadeaux à
la personne concernée. C´est également l´occasion, ce jour-là, de
les choyer plus que d´accoutumée, comme de réaliser certains de
leurs souhaits.