Photo: N. Defraene
Avec le Roi Albert I de Belgique, Prinse Louis Napoléon (fils de Prince Victor), Prince Louis Bonaparte (1864-1932) frère de Prince Victor, Prince Charles de Belgique, Prince Leopold (future Roi Leopold III de Belgique), et ?.
Victor Bonaparte ou Victor Napoléon2, prince français3 et « prince Napoléon », né le 18 juillet 1862, mort le 3 mai 1926, est le fils de Napoléon (Jérôme) Bonaparte et de Clotilde de Savoie-Carignan.
Né sous le Second Empire, il fut prétendant bonapartiste et chef de la famille impériale. Il est parfois affirmé qu'il aurait pu régner sous le nom de Napoléon V
Comme membre dynaste de la maison Bonaparte, il reçut le titre de prince français à sa naissance. Il naquit au Palais-Royal6 que Napoléon III avait confié à son père le prince Napoléon. Il y fut ondoyé par l'abbé Dusseaux, aumônier du Palais-Royal, assisté d'un vicaire de Saint-Roch6. Du mariage de ses parents, naquirent deux autres enfants : Louis le 16 juillet 1864 et Laetitia le 20 décembre 1866.
Sa mère fut très attentive à son fils aîné pour lequel elle endossa le rôle de préceptrice7. Selon le choix de leur père, les princes Victor et Louis reçurent un enseignement commun tout au long de leur éducation.
Victor fut associé aux cérémonies officielles du Second Empire. Ainsi, il fut placé à la droite de Napoléon III lors de la première communion du prince impérial, le 8 mai 1868. Sa mère Clotilde était désireuse que l'amitié entre les deux princes napoléonides soit forte, aussi emmenait-elle son fils aux Tuileries une fois par semaine afin qu'ils jouent ensemble6.
Victor conserva de la période du Second Empire l'image d'un âge d'or8.
À la chute de Napoléon III, le prince Napoléon et sa famille se réfugièrent à Prangins en Suisse. Le prince Napoléon souhaitait que ses fils étudient dans leur patrie, aussi rentra-t-il en France avec son épouse pour trouver un établissement mais il fut reconduit à la frontière sur ordre de Victor Lefranc, ministre de l'Intérieur de Thiers9. Victor fut donc scolarisé en Suisse à l'institution Sillig à Vevey et ce jusqu'à son retour en France en 1875. Victor fit sa première communion à Vevey le 4 novembre 1874. Le pape Pie IX envoya au prince une médaille à l'effigie du pontife à l'avers, et à celle de saint Joseph, patron de l'église catholique au revers.
À la fin de l'été 1875, Victor et son frère Louis rejoignirent leur père à Paris dans son logement au 86 boulevard Malesherbes10. Le prince Napoléon fit scolariser son fils au lycée de Vanves à cause de son enseignement ouvert aux nouvelles idées.
À la mort de son père, en 1891, le prince Victor, désormais chef unique de la maison impériale, approche de la trentaine. Si la question de son mariage commence à préoccuper son entourage, lui ne semble guère pressé de convoler. L'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III) est la première à s'en soucier. L'affaire n'est pas simple. Compte tenu de la position du prince Victor, il faut que l'heureuse élue soit titrée et de préférence convenablement dotée.
C'est vers 1902 que la princesse Clémentine de Belgique (1872-1955), fille cadette du roi Léopold II et de la reine Marie-Henriette, fait part de son désir d'épouser le prince Victor. Victor, de son côté,ne semble pas s'être intéressé à la princesse Clémentine avant qu'un projet d'union soit envisagé. Ce n'est qu'au début de l'année 1904 que Clémentine et Victor décident d'un commun accord que Victor fera enfin sa demande à Léopold II21. La demande se heurte au refus catégorique du roi des Belges. Léopold II répond en ces termes au duc d'Aoste : « Mon devoir, à quatre heures de Paris, est de vivre en bons termes avec la République française. »22
Les arguments politiques interviennent certainement en bonne part dans le refus du roi. En outre, la politique de Napoléon III n'avait-elle pas été aussi à l'origine du malheur de sa sœur Charlotte ? (C'est le régime impérial qui avait installé l'archiduc Maximilien d'Autriche et Charlotte sur le trône du Mexique. Maximilien fut ensuite fusillé par les Mexicains tandis Charlotte, revenue en vain en Europe pour obtenir de l'aide, perdait la raison avant d'être placée en résidence surveillée dans un château Belge.)
Le prince et la princesse Napoléon
Jusqu'à présent, on était parvenu à garder secrète la question du mariage. À l'été 1904, certains journaux belges commencent à en parler. Les journaux français, tous bords politiques confondus, adoptent la cause de la princesse. En revanche, la presse belge se montre hostile à l'égard du prince Victor. L'Action n'hésite pas à parler, sans le moindre ménagement, de sa maîtresse (Mme Biot de Beauclair) : « Napoléon se propose de lâcher sa femme et ses enfants pour accaparer la fille du roi et sa fortune »23
Léopold II est enterré le 22 décembre 1909. Pour Clémentine, le choc est énorme ; mais elle peut enfin envisager d'épouser le prince Victor. Elle n'est plus la fille de Léopold II, elle est la cousine germaine du nouveau roi Albert Ier. Le 14 novembre 1910, Victor, bien vu des cours européennes au sein desquelles il avait des soutiens24, épousa après des années d'attente, la princesse Clémentine de Belgique. Le couple vécut en Belgique et eut deux enfants :
Ce bonheur fut assombri par la Première Guerre mondiale au cours de laquelle ils trouvèrent refuge en Angleterre chez l'impératrice Eugénie et apportèrent leur aide à des œuvres de charité en faveur des soldats.
À la fin d'avril 1926, le prince Victor est frappé d'une attaque d'apoplexie. Pendant une semaine, il demeure entre la vie et la mort mais il succombe finalement le 3 mai. Un service religieux se déroule dans la cathédrale Saint-Michel, avant que le corps soit transféré à la basilique de Superga, près de Turin pour être inhumé dans la nécropole de la maison de Savoie. Il repose aux côtés de son épouse dans la chapelle impériale d'Ajaccio.
À la mort du prince, Ernest, dixième prince de Ligne, est nommé tuteur de ses enfants25.
Son fils, le prince Louis, lui succède comme chef de la maison impériale.
Napoleon Victor Jérôme Frédéric Bonaparte (Parijs, 18 juni 1862 – Brussel, 3 mei 1926) was de oudste zoon van Napoleon Jozef Karel Paul Bonaparte en Maria Clothilde van Savoye, dochter van Victor Emanuel II van Italië. Zijn grootvader Jérôme Bonaparte was een broer van keizer Napoleon I.
Hij werd in het testament van de prince impérial Napoleon Eugène als diens opvolger als hoofd van het Keizerlijk Huis Bonaparte aangewezen, hoewel Napoleon Jozef Karel Paul officieel als zodanig gold. In 1884 verklaarde hij zichzelf tot kandidaat voor de troon. Datzelfde jaar was hij gebrouilleerd geraakt met zijn vader, wiens democratiserende opvattingen hij afkeurde.
Victor trad op 14 november 1910 op het kasteel Moncalieri nabij Turijn, Italië, in het huwelijk[1]. met prinses Clementina van België, dochter van Leopold II en koningin Maria Hendrika. Dit huwelijk was omstreden omdat de vader van de bruid zijn zegen niet wilde geven. Het paar moest wachten tot de dood van de koning.
Na zijn vaders dood in 1891 werd hij door de meeste Bonapartisten als familiehoofd erkend, hoewel sommige zijn jongere broer Lodewijk prefereerden. Hij stierf op 3 mei 1926 te Brussel.
Uit zijn huwelijk met Clementine kwamen twee kinderen voort:
Clémentine Albertine Marie Léopoldine princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha est la fille puînée du roi Léopold II et de la reine née Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine. Elle est née le 30 juillet 1872 au château de Laeken et décédée à Nice le 8 mars 1955. Elle fut Princesse Napoléon étant qu'épouse du prince Victor Napoléon Bonaparte, chef de la maison impériale française.
Suite aux mariages de ses sœurs et au décès de son frère, Clémentine passe une enfance triste et solitaire au château de Laeken. Ses relations avec ses parents sont glaciales, surtout avec sa mère. On sait qu'à l'instar de ses frère et sœurs, elle reçoit des cours de français, d'allemand, de musique, d'histoire et de littérature1.
Elle puise dans la foi le courage de surmonter la mort de son cousin et premier amour, le prince Baudouin, qui ne partageait d'ailleurs pas les sentiments que sa cousine lui vouait2. La reine Marie-Henriette fuyant de plus en plus souvent la Cour pour se réfugier à Spa, la princesse Clémentine remplit les fonctions de « première dame » aux côtés du roi Léopold II, qui la protège du caractère aigri de sa mère et lui accorde une indépendance dont peu de princesses célibataires pouvaient jouir à cette époque.
La princesse éprouve des sentiments partagés pour le prince Victor Napoléon, chef de la maison impériale française mais le souverain reste intraitable sur ses projets de mariage : il ne veut pas qu'elle épouse le prince Victor Napoléon afin de ne pas compromettre les relations entre la Belgique et la République française.
Opposée aux scandales, Clémentine attend le décès de ses parents et l'accord de son cousin le roi Albert Ier pour épouser, à l'âge de 38 ans, l'homme qu'elle aime. Le mariage a lieu en Italie le 14 novembre 1910. Le couple s'installe à Bruxelles car la République française n'autorisait pas les prétendants au trône à vivre en France. Le prince Victor et la princesse Clémentine auront deux enfants :
Ce bonheur est assombri par la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle le couple princier trouve refuge en Angleterre auprès de l'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III). Clémentine et son mari apportent leur aide à des œuvres de charité en faveur des soldats. Le prince Victor Napoléon décède en 1926 à Bruxelles, laissant à Clémentine le soin de s'occuper de l'éducation de leurs jeunes enfants.
Après le mariage en 1938 de sa fille Marie-Clotilde avec le comte Serge de Witt et la naissance de son premier petit-enfant, la princesse Clémentine vit avec inquiétude la Seconde Guerre mondiale car son fils Louis est engagé dans la Légion étrangère. Elle sera ensuite très fière de son comportement héroïque. La Question royale qui agite la Belgique l'attriste et l'incite à vivre la plupart du temps en France.
Les dix dernières années de sa vie sont heureuses et paisibles. Après la guerre, son fils découvre son pays, avant même l'abrogation de la loi d'exil, sur autorisation (officieuse) du général de Gaulle. En 1949, il épouse Alix de Foresta. Clémentine devient la grand-mère de onze petits-enfants et reçoit la Légion d'Honneur à l'occasion de ses 80 ans. Elle s'éteint le 8 mars 1955 sur la Côte d'Azur et est inhumée avec son époux dans la chapelle impériale d'Ajaccio.
Elle fut considérée par les bonapartistes dynastiques comme une impératrice des Français de jure de 1910 à 1926, puis comme une impératrice douairière de jure de 1926 à sa mort.
Clementine Albertine Marie Leopoldine[1] (Laken, 30 juli 1872 - Nice, 8 maart 1955), prinses van België, prinses Napoléon, was de jongste dochter van koning Leopold II van België en koningin Marie Henriëtte.
Bij haar geboorte was de koning ontsteld dat hij de dynastie geen mannelijke opvolger had kunnen schenken. Zij was veel jonger dan haar twee oudere zussen Louise en Stefanie, en haar broer kroonprins Leopold was al in 1869 overleden. Clementine groeide alleen op met de hulp van gouvernantes en haar oudere zus Stefanie. Vanzelfsprekend werd zij, als Belgische prinses, katholiek opgevoed.
Ze voerde een trouwe correspondentie met haar zus aan het Habsburgse hof, die haar beste vriendin was. Hieruit kan een beeld worden geschetst van het leven aan het Belgische Hof: het drama van Mayerling, keizerin Charlotte (haar geesteszieke tante), de brand in het Kasteel van Laken, alles kwam aan bod in haar correspondentie. Clementine had een bevoorrechte plaats; ze was een achternicht van koningin Victoria van het Verenigd Koninkrijk, schoonzus van aartshertog Rudolf en een aangetrouwde nicht van keizerin Eugénie van Frankrijk. Ondanks alles kende ze een tragische jeugd op het kasteel van Laken, waar ze de grillen van haar moeder moest ondergaan. Toen de andere twee prinsessen het huis uit waren, moest Clementine zich naar haar moeder schikken. Zo vergezelde de prinses haar moeder regelmatig verplicht naar Spa. Later bemoeide de vorstin zich zelfs met de correspondentie van haar twee dochters; de prinses moest dus in het geheim met haar zus communiceren. Ze schreef in 1892:
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- Ik zie de mooiste jaren van mijn leven wegvloeien, ofwel in verdriet want hij [prins Boudewijn] die het geluk ervan was is niet meer, ofwel in een zware slavendienstbaarheid aan mijn moeder...
Hierdoor verbeterde haar relatie met haar vader; ze leden allebei onder het humeur van de vorstin. De prinses was zeer geliefd; haar vaderlandsliefde stak ze niet onder stoelen of banken. In 1894 kreeg ze een eigen koets met palfreniers van de koning; ze kon vanaf toen gaan en staan waar ze maar wilde zonder haar moeder. Later kreeg ze ook een groter appartement in het kasteel en een hofdame. Ze kreeg meer en meer verantwoordelijkheden. In 1895 bracht ze samen met haar vader een bezoek aan koningin Victoria. Vader en dochter ontdekten zo samen de wereld en Clementine nam de plaats van haar moeder in. Van haar vader leerde ze de knepen van de etiquette. Haar vader was een bijzonder strenge ceremoniemeester. De koningin werd jaloers op haar eigen dochter en kreeg humeurige buien en hartkloppingen. De vorstin kwam alleen in Spa tot rust samen met haar papegaaien. Uiteindelijk was Clementine de enige band tussen haar ouders.
Clémentine Albertine Marie Léopoldine von Belgien (* 30. Juli 1872 in Laeken; † 8. März 1955 in Nizza) war Prinzessin von Belgien und durch Heirat princesse Napoléon.
Clémentine war das jüngste Kind des belgischen Königs Leopold II. (1835–1909) aus dessen Ehe mit Marie Henriette (1836–1902), Tochter des Erzherzogs Joseph von Österreich. Sie hatte mit Louise und Stephanie zwei ältere Schwestern. Ihr Bruder Leopold war bereits 1869 gestorben und die Eltern hatten gehofft, Clémentine würde der erhoffte Thronfolger werden. Nach ihr hatten die Eltern die Hoffnung aufgegeben und die Thronfolge ging an Philipp von Flandern über.
Clem, wie Clémentine im Kreise der Familie genannt wurde, gewann als einzige der drei Schwestern das Herz ihres Vaters. Im Gegensatz zu ihren Schwestern hatte sie eine einigermaßen schöne Kindheit und litt nicht unter den harten Erziehungsmethoden ihrer Eltern. Da ihre Mutter die Kinder mit Kälte behandelte, entwickelte Clémentine ein besonders enges Verhältnis zu ihrer Schwester Stephanie. Nach dem Tod ihrer Mutter war sie die First Lady im Land. Clémentine war die einzige Person, die König Leopold II. zum Schluss noch in seiner Nähe duldete. Zeitweise wurde über eine Ehe zwischen Clémentine und ihrem Cousin Baudouin spekuliert, die Idee die beiden Zweige der Familie zu verbinden fand auch die Zustimmung der Eltern, doch lehnten Baudouin und auch dessen Mutter dieses Ansinnen ab.
Am 14. November 1910, ein Jahr nach dem Tod ihres Vaters, der einer Ehe seiner Jüngsten zu seinen Lebzeiten nicht zustimmen wollte,[1] heiratete sie in Moncalieri Victor Bonaparte, prince Napoléon (1862–1926), den bonapartistischen Prätendenten auf den französischen Kaiserthron und Oberhaupt der Bonaparte-Familie.[2] Die Ehe beschrieb sie ihrer Schwester Stephanie in einem Brief als sehr glücklich. Mit ihrer Familie hielt sie sich oft in Farnborough bei der Ex-Kaiserin Eugénie auf und fand hier Zuflucht als Belgien 1914 im Ersten Weltkrieg von den Deutschen erobert wurde.[3] In Farnborough hatte das Paar auch seine Verlobung bekannt gegeben.[4]
Im Alter von 82 Jahren starb Clémentine in ihrer Villa Clairvallou in Nizza. Ihre Grabstätte befindet sich in der Chapelle Impériale der kaiserlichen Familie von Ajaccio.
Leopold Lodewijk Filips Maria Victor (Frans: Léopold Louis Philippe Marie Victor) (Brussel, 9 april 1835 – Laken, 17 december 1909), prins van België, hertog van Saksen, prins van Saksen-Coburg en Gotha, hertog van Brabant, was de tweede koning der Belgen. Geboren in Brussel was hij de tweede (maar de oudste overlevende) zoon van Leopold I van België en Louise Marie van Orléans, hij volgde zijn vader op, op 17 december 1865 en bleef koning tot zijn dood.
Leopold II wordt vooral herinnerd als de stichter en enige bezitter van de Kongo-Vrijstaat, een privé-project van de koning. Hij gebruikte Henry Morton Stanley om hem te helpen aanspraak te maken op Congo, een gebied nu bekend als Congo-Kinshasa. De Machten bij de Koloniale Conferentie van Berlijn gingen akkoord met de oprichting van Kongo-Vrijstaat in 1885, op voorwaarde dat de inwoners in de moderne wereld zouden worden geïntroduceerd en dat alle naties toegestaan zou worden vrij te handelen. Vanaf het begin negeerde Leopold II deze voorwaarden in feite en bestuurde “le Congo” brutaal voor zijn persoonlijk gewin, bij volmacht door middel van een huurlingenleger. Zijn persoonlijk fortuin kwam er in eerste instantie door het verzamelen van ivoor en na een stijging van de rubberprijs — vanaf 1890 — door de inheemse bevolking te dwingen sap te verzamelen van rubberplanten. Het beleid van Leopold wordt verantwoordelijk geacht voor de dood van naar schatting tien miljoen mensen als gevolg van verminking, executie, uithongering, ziekte en ontbering. Deze misdaden werden, hoewel zo goed mogelijk in België zelf verzwegen, een berucht internationaal schandaal van de vroege 20e eeuw en Leopold II, die zijn levenseinde zag naderen, besliste het land op te geven en over te dragen aan de Belgische staat.
Leopold II werd geboren als tweede kind van Leopold I en diens tweede echtgenote Louise Marie van Orléans.
Leopold werd uitgehuwelijkt op 18-jarige leeftijd. Op 22 augustus 1853 huwde hij in Brussel met aartshertogin Maria Hendrika van Oostenrijk. Zij was de kleindochter van keizer Leopold II en haar vader aartshertog Jozef van Oostenrijk was paltsgraaf van Hongarije. Keizer Frans Jozef verleende Leopold de orde van het Gulden Vlies als huwelijksgeschenk.
Ze schonk hem vier kinderen:
Na de dood van kroonprins Leopold verzuurde het huwelijk tussen Leopold en Maria Hendrika. Na de geboorte van hun jongste dochter Clementine ontstond er een breuk tussen de twee echtgenoten. Omdat zijn enige zoon en troonopvolger Leopold op jonge leeftijd overleed, werd zijn broer prins Filips, graaf van Vlaanderen troonopvolger; deze was nagenoeg doof en daarom achtte Leopold hem niet in staat de Belgische troon te bestijgen. Hij vestigde zijn hoop op diens zoon Boudewijn, die echter eveneens vroegtijdig stierf. Uiteindelijk stierf ook Filips nog voor Leopold, en werd Leopold rechtstreeks opgevolgd door Boudewijns jongere broer Albert.
De Franse danseres prinses Cléopâtre-Diane de Mérode (1875-1966) (bijgenaamd Cléo) zou geruime tijd de maîtresse van Leopold zijn geweest, hoewel zij dat altijd heeft ontkend. De koning heeft een tijdlang de spotnaam Cléopold gekregen en er circuleerden spotprenten over deze al dan niet vermeende affaire.
Nadat de koningin in 1902 overleden was, kreeg Leopolds minnares Blanche Delacroix, barones de Vaughan (1883-1948) een vaste residentie in Laken, in de Villa Vanderborght en ook een in Oostende. Ze kreeg recht op een lijfwacht, want als ze in Brussel rondliep kreeg ze vaak verwijten en soms zelfs stenen naar het hoofd geslingerd.[bron?]
Blanche Delacroix schonk de oude vorst twee buitenechtelijke zoons:
Toen Blanche zwanger was van haar tweede zoon, liepen er geruchten, dat niet Leopold, maar haar vroegere minnaar Durrieux - waarmee ze na de dood van Leopold huwde - de vader was. Durrieux dook in die tijd ook te pas en te onpas op in Brussel. Haar tweede zoon werd geboren met atrofie aan de linkerhand; juist die handicap was voor Leopold het bewijs dat hij de vader is. Vijanden van de koning spotten dat het jongetje "een stompje heeft zoals de negers bij wie Leopold een hand heeft laten afhakken".
De koning was dolgelukkig en bedroefd tegelijk; na drie dochters en een voortijdig gestorven zoon had hij ineens twee zonen, maar deze waren uitgesloten van de Belgische troon. De koning bedacht ze met de dynastieke titels hertog van Tervuren en graaf van Ravenstein. Ze kregen samen met hun moeder een groot deel van de erfenis, in tegenstelling tot zijn dochters. Leopold trouwde vijf dagen voor zijn dood met Blanche in een religieuze ceremonie, die geen enkele validiteit had onder de Belgische Wet. Na haar tweede huwelijk kregen de jongens de naam Durrieux.
Leopold II is internationaal vooral bekend vanwege zijn privékolonie Kongo-Vrijstaat. Vanaf 1876 ging hij zich steeds meer voor Centraal-Afrika interesseren, onder meer door in 1879 een verkenningstocht door Henry Morton Stanley te sponsoren. Op de conferentie van Berlijn in 1884-1885 werd zijn persoonlijke soevereiniteit over de Kongo-Vrijstaat internationaal erkend. Dat bereikte Leopold door jarenlange voorbereiding en diplomatie.
Hoewel het een gebied was van meer dan 2 miljoen km2 dat zijn eigendom was, zette hij er nooit een voet.[2]
In 1908 nam de Belgische regering Kongo, voortaan Belgisch-Kongo, formeel over van de koning, na protesten uit het buitenland over het wanbeheer dat Leopold over de kolonie had gevoerd.
De 23 jaar onder het bewind van Leopold II worden gekenmerkt door volkerenmoord, slavernij, ontvoeringen, martelingen, verkrachtingen, onthoofdingen en het afhakken van handen. De schattingen over het aantal slachtoffers variëren aanzienlijk. De Britse diplomaat Roger Casement heeft het over drie miljoen tijdens twaalf van de twintig jaar. Peter Forbath noemt ten minste vijf miljoen. Adam Hochschild spreekt van tien miljoen.
Leopold was zeer trots op zijn kolonie, hij liet er speciaal serres voor bouwen, het Koninklijk Museum voor Midden-Afrika en zelfs een zaal in het Koninklijk Paleis, de Kongo-Zaal.
Op 30 december 1888 stelde hij de nationale orde van De Orde van de Afrikaanse Ster in met de volgende motivering: Onder de benaming "Orde van de Afrikaanse Ster" wordt door Ons een orde ingesteld, tot beloning van de diensten aan de Onafhankelijke Kongostaat en in het algemeen aan de zaak van de Afrikaanse beschaving.
Op 15 november 1902 probeerde de Italiaanse anarchist Gennaro Rubino, een werkloze schrijnwerker, koning Leopold II te vermoorden. Historica Anne Morelli schreef hierover het boek 'Rubino, de aanslag op Leopold II'. Toen de koninklijke familie terugkeerde van het Te Deum in de kathedraal, vuurde Rubino een paar schoten af naar de koets. Hij miste en werd opgepakt. Met zijn daad wilde hij de betogers wreken die in de lente van dat jaar werden neergeschoten toen ze de straat op trokken voor het algemeen stemrecht[4].
In 1904 kreeg de koning van de Duitse keizer Wilhelm II Frans-Vlaanderen en twee miljoen pond sterling aangeboden als België de Duitsers ongehinderd door hun land zouden laten trekken bij een conflict met Frankrijk. Leopold weigerde dit aanbod.[bron?]
Een van de laatste wetten die door Leopold bekrachtigd werden, was de wet op de dienstplicht waardoor iedere mannelijke Belg voor een periode soldaat moest worden[bron?].
Ondanks al zijn misstappen en wandaden, heeft Leopold II altijd geijverd voor het afschaffen van de doodstraf in zijn land. Iedere ter dood veroordeelde Belg kon, tijdens zijn bewind, rekenen op ondertekening van de gratieverlening.
In december 1909 onderging Leopold een darmoperatie, waarna hij een paar dagen later overleed aan een hersenbloeding. Leopold was exact 44 jaar koning en is daarmee vooralsnog de langst regerende Belgische vorst.
Omdat zijn erfopvolging mislukte, zorgde de koning voor het uithuwelijken van zijn dochters en gebruikte hiervoor zijn verwantschap met alle grote dynastieën. Zijn zuster Charlotte was keizerin van Mexico geweest en zijn dochter was voorbestemd om keizerin te worden van Oostenrijk. Koningin Victoria was een volle nicht van hem. Bovendien was zijn grootvader de koning van Frankrijk geweest. Een huwelijk was voor hem een staatszaak en dat moest zijn eigen vrouw vaak ondervinden, die haar man en het paleis regelmatig ontvluchtte naar haar verblijf in Spa.
Eén voor één verdwenen zijn dochters uit België:
- Louise (1858-1924), trouwde met Filips van Saksen-Coburg en Gotha,
- Stefanie (1864-1945), trouwde met kroonprins Rudolf van Oostenrijk,
- Clementine (1872-1952), trouwde met Napoleon Victor Bonaparte.
De meeste van deze huwelijken waren gedoemd te mislukken, waardoor de vorst zich hevig schaamde. Bij zijn dood ontstond er een grote rel om het geld van de overleden vader. De koning onterfde zijn dochters en schonk de kastelen en paleizen aan de staat, in ruil voor het onderhoud ervan en de garantie dat de paleizen ter beschikking werden gesteld aan zijn opvolgers. Zo ontstond de Koninklijke Schenking. Vandaag is er alleen nog via de tak van het huis Bonaparte en Windisch-Graetz rechtstreekse afstamming van Leopold in leven. Leopold werd begraven in Laken.
Léopold II (Léopold Louis-Philippe Marie Victor) (9 avril 18352 - 17 décembre 19092), deuxième roi des Belges (17 décembre 1865 - 17 décembre 1909), prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha, duc de Brabant (18403-1865), souverain de l'État indépendant du Congo (1884-1908), succède à son père, Léopold Ier, sur le trône belge en 1865. Par sa mère Louise d'Orléans, il est le petit-fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Il est le frère de l'impératrice du Mexique Charlotte.
Léopold est né à Bruxelles en 1835, fils de Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges (Léopold Ier) et de Louise d'Orléans, fille du roi des Français Louis-Philippe Ier.
La Révolution française de 1848, qui épargne la Belgique, entraîne l'abdication de Louis-Philippe, qui se réfugie en Angleterre où règne la reine Victoria, cousine germaine du jeune prince Léopold. La Maison de Saxe-Cobourg et celle d'Angleterre sont en effet liées par de nombreux mariages. Le roi Louis-Philippe meurt deux ans plus tard, en 1850. La fragile reine des Belges, Louise d'Orléans, est très affectée par le décès de son père, ce qui altère davantage sa santé. Elle s'éteint prématurément la même année, à trente-huit ans4. Léopold a alors quinze ans.
Avant même de devenir roi, Léopold parcourt le monde en songeant à des débouchés économiques pour la Belgique. De Grèce, il envoie à Frère-Orban, alors ministre des Finances, une plaque de marbre, sur laquelle il a fait graver ces mots : « Il faut à la Belgique une colonie »
Le 22 août 18532, Léopold épouse à Bruxelles Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche et princesse palatine de Hongrie. Fraîche, vive, passionnée d'équitation au point de dispenser elle-même des soins aux chevaux, cette cousine de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche est la fille de Joseph, archiduc d'Autriche, qui était lui-même le fils de Léopold II, empereur romain germanique. D'aucuns ironiseront sur ce « mariage d'un palefrenier et d'une religieuse », la « religieuse » étant le timide et le renfermé Léopold.
Le couple, avant l'accession au trône de Léopold, a déjà trois enfants : Louise, née le 18 février 1858, Léopold, né le 12 juin 1859, et Stéphanie, née le 21 mai 1864.
Le 10 décembre 1865, Léopold Ier, le premier roi des Belges, meurt. Son fils, qui s'appellera désormais Léopold II, prête le serment constitutionnel le 17 décembre 18656.
Le 22 janvier 1869, son unique fils le prince héritier Léopold, qui n'est âgé que de neuf ans, succombe des suites d'une pneumonie. Le 30 juillet 1872, le couple royal donne naissance à un quatrième enfant mais, à la déception du roi, qui voit s'éteindre tout espoir d'avoir un nouvel héritier direct, il s'agit d'une fille : Clémentine.
Dans une lettre adressée en 1888 à son frère Philippe comte de Flandre, Léopold II entend que, sous son règne, « la patrie doit être forte, prospère, par conséquent posséder des débouchés à elle, belle et calme7 ».
C'est sous le règne de Léopold II que sont votées d'importantes lois sociales en Belgique : suppression du livret d'ouvrier, droit de former des syndicats, âge d'admission des enfants dans les usines fixé à douze ans, interdiction du travail de nuit aux enfants de moins de seize ans et du travail souterrain pour les femmes de moins de vingt et un ans, réparations pour les accidents de travail, repos dominical, etc.
Léopold II s'efforce de rendre la Belgique moins vulnérable : il obtient la construction des fortifications de Liège, Namur et Anvers, et la réforme du service militaire, qu'il signe quelques jours avant sa mort en 1909. Auparavant, le recrutement de l'armée belge se faisait sur base du volontariat et de tirage au sort avec possibilité de se faire remplacer moyennant une somme d'argent. Ce système est aboli en 1909 et remplacé par le service d'un fils par famille.
C'est également sous son règne qu'a lieu la première révision de la Constitution. Le suffrage devient universel bien que tempéré par le vote plural, les conditions d'accès au Sénat sont réduites et les élections reposent désormais sur un système proportionnel. Malgré ses demandes répétées, l'idée d'un référendum royal n'est pas retenue.
Après le décès de son fils unique Léopold en 1869 et conformément à l'article 85 de la Constitution qui interdit à ses filles de monter sur le trône, c'est son neveu Albert, fils du comte de Flandre, qui lui succède en 1909. La Belgique dispose désormais d'une colonie - léguée par Léopold II - qui va lui apporter d'énormes débouchés pendant plusieurs décennies et accroître son prestige sur le plan international.
Léopold est surnommé le « Roi bâtisseur » car il a transformé des villes comme Bruxelles ou Ostende et a constitué un important domaine en Ardenne. À Bruxelles, il est à l'origine de l'édification des serres royales de Laeken, du Pavillon chinois, de la Tour japonaise, de l'Arc de triomphe du parc appelé aussi Arcades du Cinquantenaire, du tracé de l'avenue de Tervuren et de la construction du Musée royal de l'Afrique centrale, de la création de parcs publics comme le parc Duden à Forest, et de la transformation du palais royal de Bruxelles.
Son domaine en Ardenne comporte 6 700 hectares de forêts et terrains agricoles, un golf, les châteaux de Ciergnon, Fenffe, Villers-sur-Lesse et Ferage8. À Ostende, il fait construire l'hippodrome, les galeries royales situées sur la digue et le « Parc Marie-Henriette. » Il agrandit également le domaine royal de Laeken.
Le souverain est également propriétaire de deux grands domaines sur la Côte d'Azur, la Villa Leopolda ainsi que la Villa Les Cèdres et le jardin botanique du même nom, où il se livre à des activités d'acclimatation de palmiers exotiques.
À l'occasion de son soixante-cinquième anniversaire en 1900, le roi Léopold II émet le souhait de léguer à l'État belge son important patrimoine privé à condition de ne pas l'aliéner, de préserver ses beautés naturelles et de mettre certains biens à la disposition de la famille royale belge et de la Nation. Son objectif était que ses biens immobiliers appartiennent à la Belgique, et ne soient pas divisés entre ses trois filles dont deux d'entre elles avaient épousé des princes étrangers.
En 1903, la Belgique accepte la donation du roi à condition que ce patrimoine génère lui-même l'argent nécessaire à son entretien sans aide financière de l'État. La Donation royale doit rendre compte de sa gestion au ministre fédéral des Finances.
Avant d'accéder au trône de Belgique, Léopold II, qui était alors duc de Brabant, s'intéressait déjà à l'idée de colonisation dont il vantait les mérites. Mais il s'intéressait aussi à un système économique en rapport avec la colonisation, qui fut mis en place par les Hollandais : le « système des cultures ». Ce principe, selon Léopold II, « consistait non seulement à acheter le produit des plantations à un prix fixé arbitrairement, mais aussi à mettre en place des fonctionnaires qui obtenaient des primes en fonction de la production ».
En 1876, Léopold II organise une association internationale comme paravent pour son projet privé d´exploitation des richesses de l'Afrique centrale (caoutchouc et ivoire). En 1879, sous le patronage de Léopold, Henry Morton Stanley entre en concurrence avec l'explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza pour acquérir des droits sur la région du Congo qui deviendra le Congo belge. Pendant les cinq années suivantes, Stanley travaille à ouvrir le Congo inférieur à l´exploitation intensive, construisant une route du fleuve inférieur au Stanley Pool (actuellement Pool Malebo), où le fleuve devient navigable. Léopold II charge aussi Stanley d'obtenir des « contrats » d'exploitations de leurs terres par l'Association internationale du Congo (AIC). Grâce à ces contrats, ces territoires seraient proclamés « États libres » par l'AIA, qui aurait alors la souveraineté intégrale des territoires colonisés. L'action de Stanley permet qu'une personne privée – Léopold II – devienne le propriétaire de 2,5 millions de kilomètres carrés ainsi que de la force de travail de ses habitants.
À la conférence de Berlin de 1884-1885, des représentants de 14 pays européens et les États-Unis reconnaissent à l'AIC, présidée par Léopold, la souveraineté sur l'État indépendant du Congo (EIC). Alors que cette conférence prend acte du partage de l'Afrique inter-tropicale par les puissances industrielles européennes dont la Belgique.
En 1891, Léopold II emploie l'explorateur canadien, et commandant militaire britannique, William Grant Stairs afin de reprendre le contrôle du Katanga, convoité par Cecil Rhodes pour l'Angleterre. L'occupation est essentiellement poussée vers la vallée méridionale du Nil, où Stairs prend possession de l'enclave de Lado à partir de 1894.
Avant même la fin du XIXe siècle, Léopold tient à établir une ligne ferroviaire le long du fleuve Congo et de ses affluents. Il s'agit ainsi de créer le moyen d'écouler vers la côte les produits dont la vente dans le monde doit créer les sources de revenus indispensables à l'autofinancement du Congo et à l'autogestion de son territoire.
Dès le début du XXe siècle, la concurrence coloniale atteindra vite son zénith avec le développement de l'industrie automobile. Le caoutchouc, principale production de l'EIC d'alors, est destiné aux industries automobiles naissantes (Rover, Ford, Mercedes, etc.) ou textiles.
Des témoignages établissant l'exploitation indigne et les mauvais traitements dont est victime la population indigène, y compris l'esclavage, la malnutrition, et la mutilation (l'affaire des « mains coupées » avec quelques photos à l'appui), en particulier dans l'industrie du caoutchouc, entraînent un mouvement international de protestation mené par le Royaume-Uni et les États-Unis à partir des années 1894-1895. Le journaliste et écrivain Edmund Dene Morel, les diplomates britanniques Edward Bannister, William Pickersgill et Roger Casement, mais aussi le missionnaire suédois E.V Sjöblom, ou l'écrivain écossais Conan Doyle s'attachent à alerter l'opinion internationale à ce sujet[réf. nécessaire].
En 1904, une Commission d'enquête est dépêchée sur place.
La reine Marie-Henriette donnera au roi Léopold II quatre enfants :
- Louise Marie Amélie, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, née à Bruxelles le 18 février 185819 et morte à Wiesbaden le 1er mars 192419. Elle a épousé le 4 février 187519 (et divorcé en 1906) le prince Philippe de Saxe-Cobourg-Kohary (28 mars 1844-3 juillet 1921). Descendance: Léopold (1878-1916) et Dorothée (1881-1967).
- Léopold Ferdinand Élie Victor Albert Marie, prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha, comte de Hainaut (en tant que fils aîné de l'héritier présomptif), puis duc de Brabant (comme héritier présomptif), né à Laeken le 12 juin 185919 et mort à Laeken le 22 janvier 186919. Sa mort prématurée à l'âge de neuf ans, fut un chagrin énorme pour son père, qui par la même occasion perdait son seul héritier.
- Stéphanie Clotilde Louise Herminie Marie Charlotte, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, archiduchesse d'Autriche, princesse royale de Hongrie et de Bohême, née à Laeken le 21 mai 186419 et morte au château d'Oroszvar en Hongrie le 23 août 1945. Elle épousa à Vienne le 10 mai 1881, l'archiduc Rodolphe d'Autriche, héritier du trône de l'Empire d'Autriche-Hongrie, mort en d'étranges conditions à Mayerling en compagnie de sa maîtresse Marie Vetsera le 30 janvier 1889. Descendance : Élisabeth-Marie, dite Erzsi (1883-1963). Puis elle épousa contre l'avis de sa famille, le 22 mars 1900, le comte (à partir de 1917 prince) Elemér Lonyay de Nagylonya et Vasarosnamény (1863-1946), diplomate.
- Clémentine Albertine Marie Léopoldine, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, née le 30 juillet 187220 et morte à Nice le 8 mars 195520. Elle épousa le 14 novembre 1910 Napoléon-Victor Bonaparte (18 juillet 1862-3 mai 1926).
La baronne de Vaughan et le roi (1909).
« L'ABBÉ. — Oh ! Sire, à votre âge !
LE ROI. — Tâchez donc d'en faire autant ! »
En 1899, Léopold II rencontre Blanche Delacroix. Le roi, alors sexagénaire, s'éprend de l'adolescente qu'il titre ensuite baronne de Vaughan. Cette dernière entretient une liaison parallèle avec son amant de toujours, Antoine Durrieux. De la relation entre la baronne de Vaughan et le roi seraient nés deux fils – la paternité du roi Léopold II n'est pas établie –, peu avant leur mariage secret, le 14 décembre 1909, quelques jours seulement avant la mort de Léopold II :
- Lucien Philippe Marie Antoine (1906-1984), sans descendance ;
- Philippe Henri Marie François (1907-1914).
La baronne de Vaughan se remarie en 1910 avec son amant de toujours, lequel reconnaît et adopte les enfants naturels de son épouse. La baronne de Vaughan meurt en 1948 dans le sud de la France.
Leopold II (9 April 1835 – 17 December 1909) was the second King of the Belgians, known for the founding and exploitation of the Congo Free State as a private venture. Born in Brussels as the sec