Marie-Thérèse d’Autriche1
(
Madrid,
10 septembre 1638 -
Versailles,
30
juillet 1683), fut l'épouse de
Louis XIV, infante d'Espagne,
reine de
France et brièvement régente en
1672 lorsque
Louis XIV était en
guerre contre la Hollande2.
Fille du roi d'Espagne Philippe IV et d'Élisabeth de France,
Marie-Thérèse nait le 10 septembre 1638 à
Madrid et est baptisée par le cardinal Gaspar de Borja y Velasco,
peut-être le 7 octobre, avec pour parrain François Ier,
duc de Modène et pour marraine, la princesse de Carignan Isabelle
de Bourbon, sœur de Louis XIII. Elle nait dans une cour
stricte et très catholique. Son père Philippe IV était un guerrier,
aimant la chasse, la politique et les femmes. Sa mère Elisabeth de
France, était une jeune fille jolie et charmante, triste et
malheureuse dans la cour d'Espagne parce que son pays lui manquait,
et la perte de plusieurs de ses enfants très jeunes la faisait
souffrir discrètement, tandis que son époux la trompait avec une
actrice, María Calderón.
Six ans plus tard, vient pour sa mère un huitième accouchement
mais l'enfant ne survit pas et la mère meurt le même jour épuisée
et fatiguée par ses grossesses précédentes, le 6 octobre 1644,
laissant Marie-Thérèse et son frère aîné Balthazar-Charles seuls
avec leur père. Deux ans plus tard, en 1646, c'est ce frère qui
meurt à son tour à l'âge de seize ans.
En 1649, son père se remarie avec la fiancée de son fils décédé,
Marie-Anne
d'Autriche, qui donnera plus tard naissance à cinq enfants dont
deux seulement survivront. Sa belle-mère avait quatre ans de plus
qu'elle, et les deux jeunes femmes s'entendaient bien et étaient
comme des sœurs.
À 8 ans, Marie-Thérèse était le seul enfant survivant de
Philippe IV et l'héritière des immenses
possessions espagnoles sur lesquelles "le soleil ne se couchait
jamais". Ses sept frères et sœurs sont morts avant
elle.
Son éducation a été étroite, rigide, théologique et profondément
catholique. Depuis son plus jeune âge, il était question qu'elle
épouse pour des raisons dynastiques son cousin, chef de la branche
autrichienne et impériale des Habsbourg, d'abord l'archiduc Ferdinand qui mourut
en 1654 puis le frère de celui-ci qui devint l'empereur
Léopold Ier en
1658.
Marie-Thérèse vécut cependant dans l’intime conviction
qu'elle épouserait le roi de France Louis XIV, son cousin doublement germain mais ennemi de sa
maison. Velasquez envoya d'elle à la cour de France une
caricature, qui ne réussit pas à dissuader Louis de l'épouser.
Toutefois à la cour de France on voulait savoir si elle était au
moins blonde. Une mèche de ses cheveux blonds fut envoyée. La
France et l'Espagne
étaient d'ailleurs encore une fois en guerre depuis 1635. Plus
tard, après son mariage, on demanda un jour à Marie-Thérèse si elle
avait éprouvé quelque penchant de jeune fille lorsqu'elle était
encore en Espagne. « Mais non bien sûr, répondit-elle
avec candeur, il n'y avait qu'un seul roi et c'était mon
père ! ».
À son mariage, elle ne parlait toutefois pas un mot de français
mais elle apportait le chocolat et la première orange à la Cour de France. La légende veut que la reine
Marie-Thérèse parlait mal le français et gardait un fort accent
espagnol, mais elle comprenait très bien le français et en
saisissait toutes les subtilités.
Elle épousa le 9 juin 1660, en l'église
Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz (ville-frontière
entre l'Espagne et la France), conformément au traité des Pyrénées, Louis XIV3.
Œuvre du cardinal de
Mazarin, premier ministre français, ce mariage n'était pour le
roi que raison d'État. Il avait jusqu'au dernier moment espéré
épouser la nièce du cardinal Marie Mancini, mais le ministre et la
reine-mère, Anne d'Autriche,
s'opposèrent à cette mésalliance. Cependant Marie-Thérèse était
certaine que son futur époux était épris d'elle : à la manière
de son grand-père Henri IV, Louis XIV avait fait porter à sa future
épouse de nombreuses lettres et cadeaux avant leur mariage.
À son arrivée au Louvre, sa belle-mère et tante Anne d'Autriche la prit
sous sa protection. Elle tenta de lui enseigner le métier de reine,
mais Marie-Thérèse ne se
montra jamais réellement à la hauteur. La princesse n'était pas une
femme du monde[réf. nécessaire].
Même si elle finit par atteindre une bonne maîtrise du français,
elle n’avait pas les capacités requises, et les
représentations publiques ne furent pour elle que des occasions de
laisser paraître sa gaucherie. Anne d'Autriche ne vit plus
en sa bru que la femme devant lui donner des petits-enfants.
A postcard or post card is a
rectangular piece of thick paper or thin cardboard intended for writing and mailing without
an envelope. Shapes other than rectangular may also be
used. There are novelty exceptions, such as wood postcards, made of thin wood, and copper
postcards sold in the Copper Country of the U.S. state of Michigan, and coconut
"postcards" from tropical islands.
In some places, one can send a postcard for a lower fee than for
a letter. Stamp collectors distinguish between
postcards (which require a stamp) and postal cards (which have the postage pre-printed
on them). While a postcard is usually printed by a private company,
individual or organization, a postal card is issued by the relevant
postal authority.
The world´s oldest postcard was sent in 1840 to the writer
Theodore Hook from Fulham in London, England.
The study and collecting of postcards is termed deltiology.
La carte postale est un moyen de correspondance écrite qui se présente sous la
forme d´un morceau de papier
cartonné rectangulaire, de dimensions variables (le format
le plus courant est le format A6, soit
10,5 × 14,8 cm), envoyé
sans enveloppe, l´adresse et l´affranchissement y
étant porté directement, aux côtés du message.
Een ansichtkaart (ook ansicht of
prentbriefkaart) is een kaart met op de ene zijde
een afbeelding. In de eerste tijd, eind
negentiende eeuw, noemde men het ook wel
aanzichtkaart. Het woord is ook een verkorting van het
Duitse Ansichts(post)karte.
Veel ansichtkaarten worden verstuurd tijdens de vakantie. Men wil de thuisblijvers laten zien hoe
mooi de plek is waar men naar toe is gegaan. De kaarten worden ook
als groet of wens (bijvoorbeeld als kerstgroet of nieuwjaarswens)
gestuurd.
De ontwikkeling van de ansichtkaart begint in de loop van de
jaren tachtig van de 19e eeuw, toen de postwet in
zowel Oostenrijk als Duitsland zo werd aangepast dat het monopolie
op het uitgeven van postkaarten kwam te vervallen. In de loop van
de jaren negentig van de 19e eeuw begon de de
prentbriefkaart vooral in Duitsland aan een grote opmars, omdat ze
veel werden verzameld. Bij de oorspronkelijke ansichtkaarten was de
hele achterkant gereserveerd voor de adressering. Men noemt deze
kaarten voorlopers. Tot 1905 mocht in
Nederland de achterkant van een prentbriefkaart alleen gebruikt
worden om naam, adres en woonplaats op te schrijven. Het verzonden
bericht bestond dus uit weinig meer dan de afbeelding, want het was
niet toegestaan om iets op de voorkant te schrijven. Dit had te
maken met de lage frankeerwaarde. Het verzenden van kaarten met een
bericht was veel duurder.
Kort hierna begonnen andere landen met het introduceren van een
gedeelde achterkant. Bij deze kaarten is de achterzijde in tweeën
gedeeld: de rechterhalf is bestemd voor het adres, dat op
voorgedrukte lijntjes kan worden geschreven, en links is ruimte
voor een bericht. Zo kon de zegetocht van de ansichtkaart als
communicatiemiddel beginnen. De voorzijde werd nu exclusief bestemd
voor het beeld.